Les entreprises ont la possibilité de souscrire des contrats d'assurance leur donnant droit à une indemnité en cas de sinistre.

Cela dit, comme la valeur des immeubles, biens mobiliers et stocks évoluent entre la date de signature du contrat et le date du sinistre, il s'agit de savoir à quelle valeur on est assurée.

Valeur de reconstruction vétusté déduite : qui inclut les matériaux, la main-d'œuvre, les honoraires d'architecte.

Valeur de reconstruction à neuf : à condition que la vétusté ne dépasse pas un certain taux, variable selon les assureurs, en général 25 %.

Valeur d'usage : qui correspond à la valeur de remplacement, vétusté déduite.

Valeur de remplacement à neuf, avec éventuellement les frais de transport et d'installation.

Prix de vente, déduction faite des frais de livraison pour les marchandises vendues, mais qui n'ont pas été livrées suite au sinistre.

Prix d'achat + frais de transport et de manutention pour les matières premières, emballages et approvisionnements divers.

Prix d'achat des matières premières + frais de fabrication + frais généraux relatifs à la fabrication pour les objets fabriqués ou en cours de fabrication.

Lorsque qu'une entreprise ne peut récupérer sa TVA suite à un sinistre, elle peut s'en faire indemniser.

Lorsque la valeur des biens sinistrés est supérieure au capital assuré, la règle proportionnelle de capitaux est appliquée.

Afin d'éviter les sous-evaluations, les assurances proposent une indexation propres aux risques industriels à leurs clients.